Histoire de la Pontiac GTO
1961 : La marque Pontiac remporte 21 des 52 « NASCAR Grand National » de l’année avec des Catalina et Bonneville.
1963… les prémices
General Motors interdit la participation de ses véhicules à des courses automobiles. Le développement de voitures de classe intermédiaire ayant un moteur de cylindrée supérieure à 330 pouces cubes (ci) est arrêté.
Souhaitant sauvegarder l’image sportive de la marque, Pete Estes, à l’époque directeur général, et John DeLorean, ingénieur en chef, commencent à faire des expérimentations sur la Tempest, un modèle introduit en 1961 mais qui n’a pas connu le succès au niveau des ventes. Sans en parler à leur direction, ils essayent différents V8 améliorant les performances du véhicule.
1964 : naissance de la GTO
Satisfaits de leurs essais, la Tempest est proposée avec un gros V8, une suspension et des freins plus robustes, une transmission manuelle 3 rapports (en option : transmission manuelle 4 rapports ou automatique 3 vitesses) et deux scoops factices sur le capot.
L’appellation « GTO* » est une idée de DeLorean, en contradiction avec le règlement de GM ! Jim Wangers, responsable publicité de Pontiac et coureur automobile, ayant bien étudié les besoins de la jeune clientèle en terme de performance/prix, sait que la GTO devrait avoir du succès.
Peu optimiste, le directeur des ventes limite la production à 5.000 Tempest GTO… L’option est un succès immédiat obligeant Pontiac à revoir sa production et d’abandonner son nouveau règlement ! Vers la fin de l’année du modèle 1964, 32.450 Tempest GTO ont vu le jour.
Grâce à l’option GTO, une nouvelle gamme de voitures est née : les muscle cars
Fin de la Pontiac GTO
Les muscle cars disparaissent au début des années 70 du fait des coûts d’assurance ayant fortement augmenté, des soucis de sécurité routière, des réglementations sur l’émission des polluants. Seules les pony cars, telle la Ford Mustang, survivront avec une carrosserie plus légère et une conduite plus agile.
En 1972, le GTO rejoint la liste des options du modèle LeMans et disparaît définitivement en 1974. Il cédera sa place à un véhicule plus économique à la suite de la crise du pétrole de 1973.
Durant onze années, le GTO aura représenté la performance à prix abordable et s’est établi comme étant le premier muscle car de série.
* inspirée par la Ferrari 250 GTO et signifie Gran Turismo Omologato en italien (« homologuée pour courir en grand tourisme »)